Update on AGSEM (Teaching Assistant) Negotiations / Le point sur les négociations avec l’AÉÉDEM (auxiliaires d’enseignement)

The following message is being sent on behalf of McGill’s Human Resources Department.

Message de la part du Service des ressources humaines de l’Université McGill.

La version française suit.

Dear members of the McGill community,

As noted in my March 23 message, the Association of Graduate Students Employed at McGill (AGSEM) representing Teaching Assistants began a strike on March 25. Since then, we have received various questions from our community, which I aim to address below.

How did we get here?

The collective agreement expired on July 31, 2023, and AGSEM and McGill began negotiating a new agreement in September. Following a series of meetings, at which agreement was reached on various non-monetary elements, we began discussing monetary considerations on December 18.

Wage comparisons

In December 2023, AGSEM requested an immediate 40% salary increase for its members, citing comparator wages in Ontario. However, the University considers that the appropriate labour market comparator is Québec, where the University is situated.

As specified in the collective agreement negotiated by AGSEM and the University, McGill Teaching Assistants currently earn an hourly wage of $33.03. This is 24.6% more than the Québec average of $26.50 and 10.8% more than the next highest-paying Québec university, as seen in the table below.

Key Québec universities and provincial average (2024 rates)

McGill University

$ 33.03 (since 2022)

Concordia University

$ 29.81

Université du Québec à Trois-Rivières

$ 28.97

Université du Québec à Montréal (UQAM)

$ 27.73

École de technologie supérieure (ÉTS)

$ 27.58

Hautes études commerciales de Montréal (HEC)

$ 26.94

Université de Montréal

$ 26.83

Québec average

$ 26.50

Université Laval

$ 25.54

École Polytechnique

$ 25.05

Université de Sherbrooke

$ 23.02

Even when compared with the national hourly average for Teaching Assistant rates, estimated at $34 with the use of data from the Canadian Association of University Business Officers (CAUBO), McGill is competitive.

Contrary to what has been communicated elsewhere, McGill has never proposed a salary freeze or pay reduction. McGill’s global proposal includes an increase of 14.5% over four years, which is higher than the average salary increase already negotiated at other Québec universities and which will position McGill Teaching Assistants’ hourly wages even further ahead of those of their Québec peers.

Roles and responsibilities

Yesterday, the Tribunal administratif du travail dismissed a request for a safeguard order presented by AGSEM. The union alleged that the University was contravening the provisions of the Québec Labour Code, with respect to replacement workers during a strike. 

In its decision, the Tribunal concluded that the University had not contravened the Labour Code when instructors performed the functions of their Teaching Assistants during the strike or when the University had an exam invigilated by two managers. 

As a reminder, there is more information available about roles and responsibilities during a strike on this Labour Relations webpage.

Contractual hours

Some have said that Teaching Assistants regularly work unpaid hours. However, if more hours of work are required than specified in the letter of offer, the collective agreement (section 11.04) provides a process by which Teaching Assistants can be paid for these additional hours. Therefore, Teaching Assistants feeling the need to work beyond what is stipulated in their letter of offer should speak with their Course Supervisor to address the situation.

McGill email access

System accesses required for the performance of work, including work email, will only be restored once the strike is over. It is unnecessary to contact the IT team regarding this matter. However, Teaching Assistants still have access to their student accounts and Workday to view their pay stubs and tax statements.

Picketing

McGill fully recognizes the right to picket, and picketers have a range of peaceful, legally permissible options for raising awareness of their positions. While peaceful picketing is lawful, obstructing academic activities, intimidating students and instructors, and damaging property is not. A number of colleagues and students have been unnerved by the interruptions within their classes and labs by AGSEM members. Others said they felt too intimidated to enter buildings where members were blocking access. This is simply unacceptable.

As Provost Manfredi noted in his message to our community on March 27, “where laws or McGill policies have been contravened, we will continue to act, whether that be calling the police or starting disciplinary procedures, to protect the rights of all members of our community who deserve to carry out their activities in a peaceful, respectful environment.”

Thank you for your patience during this difficult period. We look forward to continuing our discussions with the union in a spirit of mutual respect, with a view to resuming normal activities as quickly as possible.

Sincerely,

Francis Desjardins
Director, Labour and Employee Relations

__________________________________

Aux membres de la communauté mcgilloise,

Comme je l’avais annoncé dans mon message du 23 mars, l’Association des étudiant.e.s diplômé.e.s employé.e.s de McGill (AÉÉDEM), qui représente les auxiliaires d’enseignement, a déclenché une grève le 25 mars. Depuis, la communauté mcgilloise nous a posé de nombreuses questions, auxquelles je tenterai de répondre dans le présent message.

Comment en sommes-nous arrivés là?

La convention collective entre l’AÉÉDEM et l’Université McGill est venue à échéance le 31 juillet 2023, et les parties ont commencé à négocier une nouvelle convention en septembre. À la suite de plusieurs rencontres, nous sommes parvenus à nous entendre sur divers points non pécuniaires. Les discussions sur les questions pécuniaires ont débuté le 18 décembre.

Comparaison des salaires

En décembre 2023, l’AÉÉDEM a demandé une hausse immédiate des salaires de 40 % pour ses membres, en s’appuyant sur la rémunération versée pour des postes comparables en Ontario. McGill estime plutôt que les salaires doivent être comparés à ceux payés au Québec, là où l’Université est située.

Conformément à la convention collective entre l’AÉÉDEM et l’Université, les auxiliaires d’enseignement de McGill touchent actuellement un salaire horaire de 33,03 $. Ce taux est supérieur de 24,6 % à la moyenne québécoise – qui est de 26,50 $ – et de 10,8 % au taux horaire payé par l’université québécoise offrant le salaire le plus élevé après McGill, comme en témoigne le tableau ci-dessous.

Salaire horaire versé par les principales universités du Québec et moyenne québécoise (2024)

Université McGill

33,03 $ (depuis 2022)

Université Concordia

29,81 $

Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

28,97 $

Université du Québec à Montréal (UQAM)

27,73 $

École de technologie supérieure (ÉTS)

27,58 $

École des hautes études commerciales (HEC Montréal)

26,94 $

Université de Montréal

26,83 $

Moyenne québécoise

26,50 $

Université Laval

25,54 $

Polytechnique Montréal

25,05 $

Université de Sherbrooke

23,02 $

Par ailleurs, le taux horaire offert par l’Université McGill reste concurrentiel même lorsqu’on le compare au salaire horaire moyen touché par les auxiliaires d’enseignement au Canada, évalué à 34 $ à partir de données de l’Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU).

Contrairement à ce qu’ont laissé entendre certaines sources, l’Université McGill n’a jamais proposé de gel des salaires ni de réduction de la paie. Elle offre plutôt une hausse salariale de 14,5 % sur quatre ans, soit une augmentation supérieure à la hausse de salaire moyenne négociée dans d’autres universités québécoises. L’offre de McGill établirait la rémunération horaire des auxiliaires d’enseignement à un niveau plus élevé encore que celle de leurs pairs du Québec.

Rôles et obligations

Hier, le Tribunal administratif du travail a rejeté une demande d’ordonnance de sauvegarde déposée par l’AÉÉDEM. Le syndicat était d’avis que l’Université contrevenait aux dispositions du Code du travail du Québec ayant trait au recours à des travailleurs de remplacement pendant une grève.

Dans sa décision, le Tribunal conclut qu’il n’y a pas eu, de la part de l’Université, d’infraction au Code du travail lorsque des enseignants ont accompli les tâches de leurs auxiliaires d’enseignement pendant la grève ou lorsque deux gestionnaires ont agi comme surveillants pendant un examen.

Pour en savoir davantage sur les rôles et les obligations de chacun pendant une grève, veuillez consulter cette page sur les relations du travail.

Paiement des heures additionnelles

D’aucuns ont affirmé que les auxiliaires d’enseignement travaillaient régulièrement sans être rémunérés. Or, en vertu de l’article 11.04 de la convention collective, si des heures doivent être travaillées au-delà du nombre précisé dans la lettre d’offre, ces heures additionnelles peuvent être payées. Les auxiliaires d’enseignement qui estiment devoir travailler un nombre d’heures supérieur à celui qui est prévu dans leur lettre d’offre doivent communiquer avec la personne responsable de leur cours.

Impossibilité d’utiliser le courriel de McGill

Contrairement à ce qu’a affirmé l’AÉÉDEM, l’accès aux systèmes, y compris au courriel de McGill, ne sera rétabli qu’après la grève. Il est inutile de communiquer avec le Service des TI à ce sujet. Cela dit, les auxiliaires d’enseignement ont toujours accès à leur compte d’étudiant et à Workday, ce qui leur permet de consulter leurs bulletins de paie et leurs relevés fiscaux.

Piquetage

L’Université McGill reconnaît à son personnel le droit de piqueter, et les grévistes disposent d’une gamme de moyens pacifiques et légaux pour faire entendre leur voix. Le fait de piqueter pacifiquement est tout à fait légal. Par contre, perturber les activités universitaires, intimider le corps étudiant et enseignant et endommager les biens ne l’est absolument pas. Des collègues et des étudiants ont été troublés quand des membres de l’AÉÉDEM ont interrompu leurs cours et leurs séances de laboratoire. D’autres ont affirmé s’être sentis trop intimidés pour entrer dans les immeubles auxquels les membres de l’Association bloquaient l’accès. Ce qui s’est produit est tout simplement inacceptable.

Comme l’a indiqué Christopher Manfredi dans son message du 27 mars à la communauté mcgilloise, « en cas de non-respect des lois ou des politiques de l’Université, nous agirons comme nous l’avons fait cet après-midi, que ce soit en appelant la police ou en prenant des mesures disciplinaires, afin de protéger les droits de tous les membres de notre communauté, qui devraient pouvoir mener leurs activités dans la paix et le respect ».

Nous vous remercions pour votre patience pendant cette période difficile. Nous entendons poursuivre les discussions avec le syndicat dans le respect mutuel afin que les activités reprennent leur cours normal le plus rapidement possible.

Cordialement,

Francis Desjardins
Directeur, Relations de travail et relations avec les employés

 

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