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Avis aux médias : Fisc et équité : sur qui pèse la charge fiscale au Canada?

L’équité fiscale au programme de la conférence annuelle de l’Institut d’études canadiennes de l’Université McGill
Publié: 16 February 2018

La société canadienne est-elle véritablement équitable? Peut-on aplanir les inégalités par la seule force des arguments rationnels ou si, comme l’avancent Thomas Piketty et Walter Schiedel, l’équité ne triomphe qu’au prix de violents cataclysmes? Comment assurer le maintien d’un sentiment d’équité en cette ère de mondialisation et de polarisation? Chose certaine, l’équité ne peut exister sans équité fiscale, la fiscalité étant l’art du juste équilibre entre richesse et pauvreté. Mais l’idée que le grand public se fait de l’équité est-elle en adéquation avec les conseils tous azimuts des économistes, des avocats, des journalistes, des militants, des humanistes et autres spécialistes? Ce ne sont pas là des questions techniques, mais bien politiques et historiques, qui nous interpellent avec d’autant plus d’insistance que nous traversons actuellement un « nouvel âge d’or ». Cette année, la conférence de l’Institut d’études canadiennes de McGill réunira un groupe exceptionnellement diversifié de participants qui se pencheront sur les grands principes d’équité animant les Canadiens et se demanderont si nous sommes à la hauteur de nos principes.

 

QUOI :             Sur qui pèse la charge fiscale au Canada? Le fisc et l’équité, conférence publique

QUANd :         Les 22 et 23 février 2018

OÙ :                Cercle universitaire de l’Université McGill, 3450, rue McTavish, Montréal, H3A 0E5

Programme de la conférence : www.mcgill.ca/misc/events/conferences/2018-annual-conference

Aperçu du programme

Paradis fiscaux :
Alain Deneault, directeur de programme, Collège international de philosophie

« Dans les années soixante, les banquiers, les avocats et les hauts fonctionnaires canadiens n’ont pas seulement collaboré avec les paradis fiscaux : ils les ont créés. Un ancien directeur de la banque centrale du Canada, un ancien ministre des Finances, un avocat proche d’un important parti politique, voire le gouvernement du Canada lui-même, ont joué un rôle de premier plan dans l’édiction des lois qui allaient faire de la Jamaïque, des Bahamas, des îles Caïmans ou de la Barbade les zones franches et les paradis fiscaux que nous connaissons aujourd’hui. »

Exemptions fiscales :
Brigitte Alepin, professeure, École des sciences de la gestion, UQAM

« On doit revoir la fiscalité des organismes de bienfaisance privés, parce que dans l’état actuel des choses, elle constitue une menace pour la démocratie et les finances publiques. »

Également au programme :

Évolution de la politique fiscale canadienne

- Jack Mintz, directeur fondateur, École des politiques publiques, Université de Calgary

Fiscalité et transparence

- Kevin Page, président et PDG, Institut des finances publiques et de la démocratie, Université d’Ottawa

Autonomie fiscale des peuples autochtones 

- Manny Jules, commissaire en chef, Commission de la fiscalité des Premières Nations

Taxe d’entrée imposée aux immigrants chinois au Canada

- Laura Madokoro, Département d’histoire, Université McGill

Équité et iniquité

- Luc Godbout, directeur, Département de fiscalité, Université de Sherbrooke

- Sébastien Breau, Département de géographie, Université McGill

Autres sujets :

Philosophies de l’équité, incidence fiscale, débats et opinion publique en matière de fiscalité, équité et iniquité fiscales : sexe, race, fiscalité nationale, paradis fiscaux

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#MISC2018   #TAXFAIRNESS 

 

 

 

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